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cours de langue:la phrase complexe:exercices

exercices:

LA SUBORDONNEE FINALE

 

La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de but indique le l’objectif de l’action exprimée dans la proposition principale.

   Exemple :

   Elle travaille sans relâche  pour que ses résultats s’améliorent. 

   « pour que ses résultats s’améliorent »  :: complément circonstanciel de but  de « travaille » 

 

  I- LES MOTS SUBORDONNANTS :

 

        Les subordonnées de but ou subordonnées finales sont introduites par les conjonctions ou locutions conjonctives suivantes :

 

        -  POUR QUE, AFIN QUE, DE PEUR QUE, DE CRAINTE QUE QUE, (= POUR QUE NE PAS)

         -  DE MANIÈRE QUE, DE SORTE QUE, DE FAÇON QUE …  + SUBJONCTIF

         -  QUE (après un verbe à l’impératif)

 

NB : Ces mots subordonnants s’emploient avec le MODE  SUBJONCTIF.

       « DE MANIÈRE QUE », « DE SORTE QUE »,  « DE FAÇON QUE » expriment  habituellement la conséquence s’ils sont employés avec l’indicatif ; mais employés avec le subjonctif, ils expriment le but 

 

Exemples :            

                -      Les potagers ont été clôturés afin que les chèvres ne les saccagent pas.

                -     Les potagers ont été clôturés de peur que les chèvres les saccagent.

                -     Il a garé sa voiture  de sorte que personne ne puisse passer.

(Par contre : Il a garé sa voiture  de sorte que personne ne peut passer.    Conséquence.)           

                 -   Viens que je te dise deux mots. = pour que je te dise deux mots.

 

 II- SUBSTITUTIONS:

 

Pour exprimer le but on peut employer d’autres constructions:

 

a-  Un groupe nominal prépositionnel :

             Exemple : Des mesures ont été prises pour une évacuation rapide des blessés.

      =  (Des mesures ont été prises pour que les blessés soient évacués rapidement.)

                                  

b- une tournure infinitive (pour, afin de, de peur de + infinitif ; quand les deux verbes ont le même sujet)

 

              Exemple : Il est parti très tôt afin d’arriver à temps. 

                               Il est parti très tôt de peur d’arriver en retard.

                             (La transformation en subordonnée finale est  déconseillée ici)

 

I-  SANS EN CHANGER LE SENS, TRANSFORME LES PHRASES SUIVANTES DE MANIERE A OBTENIR UNE PROPOSITION PRINCIPALE ET UNE PROPOSITION SUBORDONNEE DE BUT. 

1- Beaucoup de parents travaillent pour le bonheur de leurs enfants.

2- Les enfants se cachèrent pour ne pas être découverts par le gardien.

3- Je ne lui ai rien dit pour ne pas l’inquiéter.

4- On a fait appel à une autre entreprise pour l’achèvement des travaux.

5- Pour la clarté de l’exposé, j’adopterai un plan simple.

6- Pour ne pas être dérangé, ils allèrent s’installer dans le salon.

7- Elle a utilisé une grande quantité de charbon pour une cuisson rapide de la viande.

II- LES PHRASES SUIVANTES SONT COMPOSEES DE DEUX PROPOSITIONS INDEPENDANTES. TU LES RECRIRAS  EN FAISANT DE  L’UNE D’ELLES UNE PRINCIPALE ET DE L’AUTRE UNE SUBORDONNEE DE BUT.

 

1- Il a fermé sa porte à clef, on ne viendra pas le déranger.

2- Je vais aller chez le dentiste ; il m’arrachera cette dent.

3- Le Directeur viendra à trois heures ; je l’ai prévenu.

4- Je te laisse ma moto, tu t’en serviras  en cas de besoin.

5- Prête-moi ton cahier ; je verrai ce que le professeur a fait pendant mon absence.

6- Ils ont beaucoup insisté : nous viendrons leur rendre visite.

7- Mangez vite votre repas ; il ne doit pas se refroidir.

8- Diminue le volume de ta radio, la musique ne dérangera pas les voisins.

9- Elle l’a réveillé très tôt, il ne ratera pas le car.

10- Je vais vérifier l’adresse ; ce sera plus sûr.

 

                                   

LA SUBORDONNEE CAUSALE

 

 

 

La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de cause indique le motif, la raison du verbe principal.

     Exemple :

          Comme il pleuvait je suis resté à la maison.

       « Comme il pleuvait » : complément circonstanciel de cause de « suis resté »

 

 

I- LES MOTS SUBORDONNANTS:

 

Les subordonnées causales sont introduite par les  conjonctions et locutions conjonctives suivantes :

 

COMME, PUISQUE, PARCE QUE, ETANT DONNE QUE, VU QUE, DU FAIT QUE,  DU MOMENT QUE, DES LORS QUE, D’AUTANT QUE,  ATTENDU QUE, ETANT ENTENDU QUE, SOUS PRETEXTE QUE, SOIT QUE…SOIT QUE, NON QUE (…) MAIS PARCE QUE…

 

        Exemples :

                 - Puisque les pluies étaient suffisantes, les paysans s’attendaient à des récoltes satisfaisantes.

                 - Le concert est reporté vu que la panne d’électricité se prolonge.

                 - Il n’est pas venu à la réunion sous prétexte qu’il était souffrant.

                 - Les supporters sont optimistes d’autant que  les joueurs sont en pleine forme. 

                 - Il est venu en retard, non qu’il se soit levé tard mais parce qu’il est tombé en panne en cours de

                  route.             

 

 NB : En règle générale ces mots subordonnants s’emploient avec le MODE INDICATIF,

        Sauf  « NON QUE » qui est suivi du MODE SUBJONCTIF

 

 

 II- SUBSTITUTIONS:

         On peut employer d’autres constructions pour exprimer la cause  (à partir de celles-ci on peut créer des propositions subordonnées  causales):

 

   a-juxtaposition de propositions indépendantes :

       Exemple :   Massamba sortit de la case en courant, on le prit pour un voleur.

                           = (on prit Massamba pour un voleur parce qu’il sortit de la case en courant.)

 

   b-coordination de deux propositions :

      Exemple : Soukeyna n’était pas venue à réception car elle n’avait pas été invitée.

                        = (Soukeyna n’était pas venue à réception étant donné qu’ elle n’avait pas été invitée.)                            

 

  c-   un adjectif ou un participe-adjectif mis en apposition :

      Exemple :     Souffrante, ma sœur n’avait pas pu venir au bal.

                            = (Comme elle était souffrante, ma sœur n’avait pas pu venir au bal)

 

  d- un groupe nominal prépositionnel :

       Exemple :    Il a été félicité pour son sérieux dans le travail.  

                            = (Il a été félicité parce qu’il est sérieux dans le travail.)

                          A cause de sa blessure, Charles ne sera pas sélectionné.  

                           = (Puisqu’il est blessé, Charles ne sera pas sélectionné)

 

  e- un infinitif (pour+un infinitif passé)

      Exemple :  Pour avoir triché , il a été sévèrement sanctionné.

                          = (Parce qu’il a triché, il a été sévèrement sanctionné.)

                       Pour être venu en retard, il a reçu une demande d’explication. 

                          = (Vu qu’il est venu en retard, il a reçu une demande d’explication.)

  f-  une subordonnée participe :

       Exemple : Notre gardien de but expulsé, les buts pleuvaient.

                      =  (Vu que le gardien de but était expulsé, les buts pleuvaient.)

 

I-  SANS EN CHANGER LE SENS, TRANSFORME LES PHRASES SUIVANTES DE MANIERE A OBTENIR UNE PROPOSITION PRINCIPALE ET UNE PROPOSITION SUBORDONNEE CAUSALE. 

 

1-   Les criquets sont revenus, les paysans sont inquiets.

2-   Faute d’argent, j’ai renoncé à mon voyage.

3-   Par curiosité, il cherchait toujours à deviner le contenu des enveloppes.

4-   Du fait du mauvais temps notre promenade a été reportée.

5-   A sa demande, il a été sélectionné  dans l’équipe.

6-   Pour avoir tu la vérité, j’ai été sévèrement grondé.

7-   Ayant terminé sa journée, le gardien pouvait rentrer.

8-   Pressée, elle prit un taxi pour me rendre au travail.

9-   Pour avoir beaucoup crié, beaucoup de supporters avaient perdu la voix.

10- Grâce à sa collaboration  nous avons réalisé ce projet.

11- Par crainte des inondations, les villageois ont construit des digues.

12- Les enfants, surpris, tremblaient de peur.

 

II- SOULIGNE LES SUBORDONNEES CAUSALES SI TU EN TROUVES DANS LES PHRASES  SUIVANTES :

 

1- Comme la nuit tombait, il entra au village.

2- Comme Ngoné était prudente, elle rebroussa chemin.

3- Comme  il était faible, tous se moquaient de lui.

4- Comme il entrait dans l’atelier, la sirène sonnait.

5- Comme il se faisait tard, on mit fin à la réunion.

6- Comme nous traversions la forêt, nous perçûmes un rugissement.

 

III- TRANSFORME LES PHRASES COMPLEXES EN PHRASES SIMPLES, EN EXPRIMANT D’UNE AUTRE MANIERE  LE RAPPORT DE CAUSE.

 

 1- Il frissonne parce qu’il a de la fièvre.

2- Vu que la pluie était abondante, la circulation était devenue très difficile.

3- Il  s’est vu retirer son permis de conduire parce qu’il a violé un sens interdit.

4- Les habitants du quartier durent évacuer leurs maisons puisque la rivière avait débordé.

5- Elle a séduit le jury parce qu’elle est intelligente.

6- Djeynaba ne put s’empêcher de pleurer étant donné qu ‘elle était émue.

7- J’aime ce quartier parce qu’il est animé.

 

L LA SUBORDONNEE CONSECUTIVE

 

 La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de conséquence indique le résultat de l’action exprimée dans la proposition principale.

     Exemple :

  Il habitait très loin de l’école  si bien qu’il arrivait souvent en retard.

« si bien qu’il arrivait souvent en retard. » : complément circonstanciel de conséquence de «habitait »      

 

 

  I- LES MOTS SUBORDONNANTS :

     Les subordonnées consécutives sont introduites par les  conjonctions et locutions conjonctives  suivantes :

SI BIEN QUE, SI…QUE, TELLEMENT QUE, TANT QUE, AU POINT QUE,  A TEL POINT QUE, DE MANIERE QUE, DE TELLE MANIERE QUE, DE SORTE QUE,  DE TELLE SORTE, DE FAÇON QUE, DE TELLE FAÇON QUE, C’EST POURQUOI, A TELLE ENSEIGNE QUE,    ASSEZ POUR QUE, TROP POUR QUE.

 

          NB : En règle générale ces mots subordonnants s’emploient avec le MODE INDICATIF à part les locutions « assez…pour que », « trop…pour que » qui s’emploient avec le SUBJONCTIF

 

 

       Exemples :

                 - L’utilisation des moustiquaires imprégnées s’est généralisée de sorte que les cas de paludisme ont

                   considérablement diminué.

                 - Il est si fatigué qu’il a du mal à manger.

                 - Elle a tant parlé que sa bouche s’est asséchée.

                 - Nous avons tellement marché que nous avons des courbatures.

                 - Momar est assez sérieux pour qu’on fasse de lui notre président de club.

                 -  Il est trop peureux pour que nous lui confiions cette mission.    

 

   II- SUBSTITUTIONS:

     Pour exprimer la conséquence on peut employer d’autres constructions à partir desquelles on peut  créer des propositions subordonnées consécutives.

 

          a-  juxtaposition de propositions indépendantes :

             Exemple :   Safiétou n’avait pas fait ses exercices, le professeur la sanctionna.   

                                  =  (Safiétou n’avait pas fait ses exercices si bien que le professeur la sanctionna.)

 

           b-coordination de deux propositions (on peut utiliser les conjonctions ou locutions de  coordination suivantes : et, ainsi, donc, de ce fait, alors, aussi)

 

   Exemple : Il avait beaucoup plu ainsi toutes les rues étaient inondées.

                       =  (Il avait beaucoup plu de sorte que toutes les rues étaient inondées.)

 

c- une tournure infinitive  ( de manière à, de façon à, au point de + infinitif ) :

    Exemple : Ils ont couru  au point de perdre souffle.

                       =  (Ils ont tellement couru qu’ils ont perdu le souffle)

                    Elle s’est habillée de façon à attirer tous les regards.

                       =  (Elle s’est habillée de telle façon qu’elle  attire tous les regards.) 

'EXPRESSION DE LA CONSEQUENCE          

 

I-  SANS EN CHANGER LE SENS, TRANSFORME LES PHRASES SUIVANTES DE MANIERE A  OBTENIR UNE PROPOSITION PRINCIPALE ET UNE PROPOSITION SUBORDONNEE CAUSALE.

1- Une erreur est toujours possible, je vais refaire mes calculs.

2- Albert aime tellement le football ; il en néglige ses études.

3- Codou s’est soumise à un régime sévère au point de devenir méconnaissable.

4- Il est trop poli pour être honnête.

5- Notre gardien titulaire avait une entorse, aussi resta-t-il sur le banc de touche.

6- On aurait pu la prendre pour une star tant elle était élégante.

7- Il a fait tous les calculs avec l’ordinateur, donc ils sont plus fiables.

 

 II- LES PHRASES  SUIVANTES CONTIENNENT DES SUBORDONNEESDE CAUSE. RECONSTRUIS-LES DE MANIERE A OBTENIR UNE SUBORDONNEE DE CONSEQUENCE.

 

 1- Le bétail mourait parce que la sécheresse se prolongeait.

2- Comme personne n’avait lus rien à dire, on leva la séance.

3- Les voyageurs préférèrent descendre et marcher puisque la voiture roulait trop lentement.

4- On appelle cet athlète « l’éclair » parce qu’il est très rapide.

5- Les supporters  quittaient les gradins parce qu’ils perdaient tout espoir de qualification.

6- Comme il est très bavard, je ne lui confie aucun secret.

 

 III- LES PHRASES  SUIVANTES CONTIENNENT DES SUBORDONNEESDE CONSEQUENCE. RECONSTRUIS-LES DE MANIERE A OBTENIR UNE SUBORDONNEE DE CAUSE.

 

1- Nous avions tellement froid que nos mains semblaient congelées.

2- Ils avaient honte de telle sorte qu’ils riaient.

3- Le pétrole était devenu rare si bien que les prix grimpaient sans cesse.

4- Le ciel était si chargé que nous reportâmes notre voyage.

5-  Le moteur de la voiture était usé à telle enseigne qu’il faisait un bruit terrible.

 

 

 

           LA SDUBORDONNEE COMPARATIVE

 

La comparaison  consiste à rapprocher des faits, des êtres, des choses, des idées pour en montrer les ressemblances ou les différences. Quand elle est exprimée dans une proposition on peut avoir  une proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de comparaison.

        Exemple : 

        - Il parle moins bien qu’il n’écrit.

        - Lors du dernier match, les joueurs se sont battus comme des lions.

         « Moins…qu’il n’écrit » : complément circonstanciel de comparaison de « parle »

 

 

   I- LES MOTS SUBORDONNANTS :

 

La comparaison établit soit l’égalité, soit l’infériorité, la supériorité ou simplement la différence. Pour introduire une subordonnée comparative, on emploie :

 

      -    pour exprimer l’égalité : COMME, TEL QUE, AINSI QUE, AUSSI QUE, DE MÊME QUE, AUTANT QUE, …

 

-    pour exprimer la supériorité : PLUS QUE 

 

-    pour exprimer l’infériorité : MOINS QUE

 

-    pour exprimer la différence : TOUT AUTRE QUE, AUTREMENT QUE

 

   II- REMARQUE :

 

Dans la comparaison, il arrive souvent que le verbe de la proposition subordonnée soit sous-entendu,  quand il est le même que celui de la principale: on dit qu’il y a une ellipse du verbe. Dans l’analyse, il importe de le rétablir.

 

               Exemple :             

 

               «  Les joueurs se sont battus comme des lions »

                  =  Les joueurs se sont battus comme des lions (se battent). 

   

 

I- AJOUTE LES TERMES MANQUANTS DANS LES PROPOSITIONS ELLIPTIQUES DE COMPARAISON  :

 

J’aime mieux la paix que la guerre.

 

Tu aimes mieux  la bataille que moi.

 

Pourquoi l’ont-ils  rudoyé comme un malfaiteur ?

 

Il fait plus froid la nuit que le jour.

 

Il aime mieux se promener seul  qu’avec un bavard.

 

Mais toutes ces choses passaient comme à travers un songe (M. Genevoix).

 

Je traverse le bois en suivant une sente ténébreuse comme un terrier de rat (G. Duhamel)

 

Ma voisine était une vieille colombe aussi sèche qu’une girouette rouille (A. de Musset)

 

 II- - DISTINGUEZ LES DIFFERENTES SORTES DE SUBORDONNEES INTRODUITES PAR « COMME », « TEL QUE », « SI… QUE », ET ANALYSEZ CES SUBORDONNEES : 

 

Il vous a dit cela comme il aurait dit autre chose.

Un client se présenta comme six heures sonnaient.

Comme il venait  de pleuvoir, l'herbe était humide.

Le résultat est tel que nous l’avions espéré.

Le résultat est tel qu’il vaut mieux ne pas se vanter

Il n’est pas si facile qu’on le croit parfois de faire comprendre une chose aussi simple.

 

III- COMPLETE LES PHRASES SUIVANTES PAR « PLUTOT » OU « PLUS TOT », « AUSSITOT » OU « AUSSI TOT » :

 

La séance s’est terminée (…) qu’on ne l’avait prévu.

 

Pour venir annoncer  la nouvelle, André courait (…) qu’il ne marchait.

 

Les nageurs plongent (…) que le départ est donné.

 

Le soleil ne se montra pas (…) que l’aurait souhaité notre photographe.

 

On le craint (…)  qu’on ne le respecte.

 

Nos invités arrivèrent une heure (…)  que nous les attendions.

 

Trop tard : Les chasseurs ne s’étaient pas levés (…) que le gibier.

 

Le silence se fit dans la salle (…) qu’apparut le conférencier.

 

 III. TRANSFORME LES PHRASES SELON LE MODELE SUIVANT:

 

Il est devenu aussi travailler qu’il était paresseux =  Autant il était paresseux, autant il est devenu travailleur.

 

Je retrouve aujourd’hui la petite ville telle que je l’ai laissée voilà dix ans.

 

On rit d’autant  plus qu’on est plus de fous.

 

Il veut en faire d’autant moins qu’on lui donne moins de travail.

 

Vous aurez autant moins de chances de trouver la réponse que vous vous énerverez  plus.  

L'EXPRESSION DE LA CONDITION      

LA SUBORDONNEE HYPOTHETIQUE

 

La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de condition ou d’hypothèse exprime une cause nécessaire pour que se produise un résultat donné (situé dans la proposition principale), ou un fait simplement considéré comme possible (hypothèse)

     Exemple :

           - Cette montre peut durer dix ans si elle est bien entretenue. 

           - Si on avait des outils, on réparerait cette moto.

            « si elle est bien entretenue » : complément circonstanciel de condition  de « peut durer »     

            « Si on avait des outils » : complément circonstanciel d’hypothèse de «réparerait»

 

 

     I- LES MOTS SUBORDONNANTS :

 

    Les conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent les subordonnées de condition peuvent être classées en trois groupes selon qu’ elles s’emploient avec le mode indicatif, le mode subjonctif  ou le mode conditionnel

 

  avec mode INDICATIF :          SI,  MEME SI

 

   avec le mode SUBJONCTIF : BIEN QUE, QUOIQUE, A CONDITION  QUE, POURVU QUE, POUR PEU QUE, EN SUPPOSANT QUE,  A SUPPOSER QUE,  EN ADMETTANT QUE, A MOINS QUE,

SELON QUE

 

  le mode CONDITIONNEL :      AU CAS OU, DANS LE CAS OU...                     

 

                 Exemples :

                 -  Pour peu qu’il fasse des efforts, il réussira.

                 -  On arrivera à l’heure pourvu que le chauffeur roule un peu plus vite.

                 -  Au cas où il ne nous trouverait pas ici, il nous attendra.

                 -  Même si elle est faible, elle fait beaucoup d’efforts.

 

   II- QUELQUES REGLES D’EMPLOI  DE LA CONJONCTION « SI »:

 

SUBORDONNEE   PRINCIPALE EXEMPLES

« SI » + présent de l’indicatif   présent de l’indicatif  Si  Mor vient, je le lui dis.

 

« SI » + présent de l’indicatif   futur simple de l’indicatif  Si  Mor vient, je le lui dirai.

 

« SI » + imparfait de l’indicatif  présent du conditionnel     Si  Mor venait, je le lui dirais. 

 

« SI » + plus-que-parfait de l’indicatif  cond. passé 1ère forme    Si  Mor était venu, je le lui aurais dit.

 

 

                                                                                                                                                            

  III- SUBSTITUTIONS :

Pour exprimer le but on peut employer d’autres constructions à partir desquelles on peut créer des subordonnées de condition :

 

a- Une juxtaposition ou une coordination de deux propositions indépendantes :

- avec deux propositions indépendantes au conditionnel

  Exemple :    Les conducteurs seraient plus prudents, les accidents seraient moins nombreux. 

                     =  (Si les conducteurs étaient plus prudents, les accidents seraient moins nombreux.)

 

-  avec une proposition au subjonctif ou à l’impératif et une autre à l’indicatif                   

 

   Exemple :   Qu’on m’accorde deux minutes, j’achèverai ce travail.

               Ferme la porte, il passera par la fenêtre.

               Ferme la porte et il passera par la fenêtre.

                =  (Si on m’accorde deux minutes, j’achèverai ce travail.)

                =  (Si tu fermes la porte, il passera par la fenêtre.)

 

b-  un adjectif ou un participe passé mis en apposition 

 

               Exemple : Bien encadrée, l’équipe pourrait faire d’excellents résultats. 

                                  = (Si elle est bien encadrée, l’équipe pourrait faire d’excellents résultats.)

c- un gérondif :

                Exemple : En prenant ce raccourci, on arriverait avant les autres. 

                                  = (Si on prenait ce raccourci, on arriverait avant les autres.)

 

d- un groupe nominal

          Exemple : Sans argent, l’homme ne peut être heureux. 

                            = (Si l’homme n’a pas d’argent, il ne peut être heureux.)

 

e- une construction infinitive

          Exemple : A considérer son habillement, on devine qu’il est un artiste. 

                           =  (Si on considère son habillement, on devine qu’il est un artiste.)

 

 

I-  SANS EN CHANGER LE SENS, TRANSFORME LES PHRASES SUIVANTES DE MANIÈRE A  OBTENIR UNE PROPOSITION PRINCIPALE ET UNE PROPOSITION SUBORDONNÉE  DE CONDITION :

 

1. Avec un peu de chance, il aurait réussi.

2- En cas de danger, prévenez la police.

3- À sa place, je ne me fierais pas à cet inconnu.

4- À rester ici nous allons nous ennuyer à mort.

5- En utilisant de l’engrais, tu augmenterais le rendement de tes champs.

6- Bien traité, ce cheval gagnera toutes les corses.

7- Sans son aide, je ne m’en serais jamais sorti.

8- Avec des parents comme les miens, il n’aurait pas eu autant de liberté.

9- Il me l’aurait gentiment demandé, je l’aurais fait.

10- En cultivant l’esprit de tolérance, on ferait reculer la violence.

11- Qu’on lui en fasse la demande, il acceptera d’encadrer l’équipe.

12- Donne du sable à ce magicien, il le transforme en poudre d’or. 

 

II- METS LE VERBE ENTRE PARENTHESES AU TEMPS ET AU MODE QUI CONVIENNENT.

 

1- Si nous n’avions pas eu cette panne, nous (arriver) à l’heure.

2- Tu (pouvoir) emporter le livre si tu peux en prendre soin.

3- Si tu avais été un peu attentif, tu (éviter) ces fautes.

4- Si mon père me surprenait ici, il me (punir) sévèrement.

5- Si je (vendre) à ce prix, je n’aurai pas de bénéfice.

6- Si mon père ne venait pas, qui me (donner) de l’argent pour acheter un billet ?

7- S’il n’avait pas plu, le match (pouvoir) se jouer.

8- Les déplacement seraient plus aisés si on (construire) des pises ici.

9- Si vous (venir) plus tôt, j’aurais pu vous préparer  un déjeuner.

10- Tout le quartier aurait brûlé si les gens ne (réagir) pas à temps.

11- Si je (savoir), je ne serais pas venu.

12- Si vous (s’entraîner) régulièrement, vous ferez une bonne saison.

 

III-  REMPLACE LA CONJONCTION « SI » PAR UNE AUTRE CONJONCTION LOCUTION CONJONCTIVE  - VEILLE A LA CONCORDANCE DES TEMPS.

 

1- Si l’homme pouvait vivre mille ans, il serait heureux.

2- S’il le veut bien, je l’accompagnerai au marché.

3- Il améliorera ses résultats s’il fait des efforts.

4- Si les hommes n’étaient pas allés sur la lune, je l’aurais fait.

5- S’il n’y avait le racisme et les inégalités, la terre serait un paradis.

 

L'EXPRESSION DE L'OPPOSITION              suivant

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I-  SANS EN CHANGER LE SENS, TRANSFORME LES PHRASES SUIVANTES DE MANIERE A OBTENIR UNE PROPOSITION PRINCIPALE ET UNE PROPOSITION SUBORDONNEE D’OPPOSITION.

 

1- Malgré  sa jeunesse, il a le sens des responsabilités.

2- En dépit de son échec, il est encore souriant.

3- Il fait très chaud, pourtant il porte un lourd manteau.

4- Mon grand-père a beau être édenté, il raffole de viande.

5- Cet élève est fort intelligent or il ne fait jamais partie des mieux classés.

6- Malgré la pluie incessante il est parti en bicyclette.

7- Malgré sa robustesse apparente, elle est très fragile.

 

 II-  COMPLETE LES PHRASES SUIVANTES PAR « QUELQUE3, « QUEL QUE », « QUOIQUE » « QUOI QUE »

 

1- ……. soit mon désir de lui plaire, je lui dirai a vérité.

2- ……. tu fasses tu ne peux plus gagner cette partie.

3- ……. prudents qu’ils soient, ils n’ont pas pu éviter l’accident.

4- ……. la  partie paraisse perdue, ils joueront jusqu’au bout.

5- ……. puisse être son impatience, il devra attendre son tour.

6- ……. désordonné que soit cet homme, il ne perd rien.

7-  …… quelque difficile qu’il soit, ce problème n’est pas insoluble.

8- ……. soient les récoltes, elles ne suffiront pas.

9- Il sourit toujours, ……. soit son humeur.

10- ……. il dise, on ne le croira pas.

11- ……. il dise la vérité, personne ne le croit.

11- Il ne se plaignait jamais, …… sa vie soit misérable.

12- …….habilement qu’il triche, il a été démasqué.

13- …….les récoltes, elles ne suffiront pas.

LA SUBORDONNEE TEMPORELLE

 

La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de temps indique à quel moment se déroule  l’action exprimée dans la proposition principale.

   Exemple :

Lorsque les récoltes étaient faites, on organisait des séances de luttes tous les soirs sur la place du village.

« Lorsque les récoltes étaient faites » : complément circonstanciel de temps de «organisait»

 

 

     I- LES MOTS SUBORDONNANTS :

 

           Les actions exprimées dans la proposition principale et dans la proposition subordonnée peuvent se dérouler en même temps. On parle de  simultanéité. Mais il peut y avoir un décalage : l’action de  la principale peut  se dérouler avant ou après celle de la subordonnée. On parle alors d’antériorité ou de postériorité.

 

Ainsi les conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent la subordonnée de temps peuvent être classés en 3 (trois) catégories :

 

                 Quand on exprime des actions qui se passent en même temps (simultanées) on emploie pour

                   introduire la subordonnée :

                 COMME, QUAND, LORSQUE, PENDANT QUE, AU MOMENT OU,  TANDIS QUE, TANT QUE,

                  AUSSI  LONGTEMPS, CHAQUE FOIS QUE, EN MÊME TEMPS QUE, DES QUE…

 

     NB:  mots s’emploient avec le mode les temps simples de l’INDICATIF

 

                   Exemple :

                    -  Il me salue poliment chaque fois qu’il me rencontre dans la rue.

                    -  Dès qu’on sent les premiers signes du paludisme, on doit vite se rendre

                       chez le médecin.             

                    -   Comme le soir tombait, les bergers rentrèrent au village.

 

                 Quand on exprime l’antériorité de l’action de la principale, on emploie pour introduire la

                       subordonnée :

                    AVANT QUE,  EN ATTENDANT QUE,  JUSQU'A CE QUE…

 

NB : ces mots s’emploient avec le mode SUBJONCTIF

 

 

                                 Exemple :

                  -    Avant qu’on ne construise ce pont, les habitants de ce quartier faisaient un grand

                     détour pour aller au marché.

                  - Je dormirai un peu en attendant qu’elle revienne du marché.

 

                 Quand on exprime la postériorité de l’action de la principale, on emploie pour introduire la

                  subordonnée :

                   APRÈS QUE, A PEINE QUE,  AUSSITÔT QUE,  SITÔT QUE, UNE FOIS QUE,  DEPUIS QUE,

                   LORSQUE, QUAND, DES QUE,

 

NB NB : ces mots s’emploient avec les temps composés du mode INDICATIF

 

 

  II- FAISONS LE POINT SUR L’EMPLOI DES TEMPS ET DES MODES :

 

 Quand on exprime la simultanéité, on emploie le même temps simple dans la principale et dans la subordonnée.

                 Exemple : Quand il conduit il garde le silence.                                 

                                  Je dormais dans ma chambre au moment où il pleuvait.

                                  Tant que la sécheresse persistera, les vivres manqueront.

                                  Lorsqu’elle aperçut son ami, elle l’appela.

   NB: Le passé composé et le plus-que-parfait sont souvent utilisés à la place du passé simple de l'indicatif:

                                  Lorsqu’elle aperçut son ami, elle l’appela.

                                  Lorsqu’elle a aperçu son ami, elle l’a appelé.

                                  Lorsqu’elle avait aperçu son ami, elle l’avait appelé.

 

 

Remarque :

Il arrive souvent qu’on combine l’imparfait et le passé simple de l’indicatif quand une action brève vient interrompre une action qui se prolonge.

 

                 Exemple : La fête battait son plein quand l’orage éclata.

                                  Elle m’expliquait l’exercice quand le téléphone sonna.

 

    Quand on exprime l’antériorité de l’action de la principale, le verbe de la subordonnée se met au mode subjonctif.

                Exemple : La fête battait son plein avant qu’il ne sorte.

                                  J’attendrai jusqu’à ce qu’il me remette mes livres.

 

    Quand on exprime la postériorité de l’action de la principale, on emploie en principe un temps composé de l’indicatif dans la subordonnée et le temps simple correspondant dans la principale.

 

Exemple : Il se couche après qu’il a appris ses leçons.   (Présent/passé composé) 

                 Il se couchait après qu’il avait appris ses leçons.   (Imparfait/plus-que-parfait)  

                 Il se coucha après qu’il eut appris ses leçons.   (Passé simple/passé antérieur)  

                 Il se couchera après qu’il aura appris ses leçons.   (Futur simple/futur antérieur)

 

III- SUBSTITUTIONS:

 

Il s’agit de voir ici d’autres façons d’exprimer le temps. Ce sont des tournures à partir desquelles on peut créer des propositions subordonnées  temporelles.

 

a-  juxtaposition de propositions indépendantes :

  Exemple : Amath sortit, arrêta un taxi, y monta

                     =  (Après qu’il fut sorti, Amath arrêta un taxi et y monta)

 

b- coordination de deux propositions :

   Exemple : Nafissatou écrivit la lettre et la remit  à Salimata.

 

c-   un gérondif :

   Exemple : En sortant de l’école, il fut heurté par un cycliste.

                   = (Quand il sortait de l’école il fut heurté par un cycliste.)

 

d-  un groupe nominal prépositionnel :

   Exemple : A la tombée de la nuit, on allumait les bougies.

                   = (Lorsque la nuit tombait on allumait les bougies.)

 

e- un adjectif épithète détaché (mis en apposition) :

 

   Exemple : Grondée, elle refuse toujours de manger.

                   = (Lorsqu’elle est grondée elle refuse toujours de manger.)

 

f-     un infinitif (le plus souvent quand les verbes ont le même sujet)

 

   Exemple : Avant de partir, il rangea toutes ses affaires.

                         =  (Avant qu’il ne parte il rangea toutes ses affaires.)

                   Après avoir réuni ses enfants, il leur parla longuement.

                         = (Après qu'il eut réuni ses enfants, il leur parla longuement.)

 

g-  une subordonnée participe :

   Exemple : Les repas servis, les convives mangèrent et se dispersèrent.

                      =  (Lorsque les repas furent servis, les convives mangèrent et ...)

 

  EXERCICES SUR L'EXPRESSION DU TEMPS            

 

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 I- RELIEZ LES PROPOSITIONS PAR UNE CONJONCTION DE SUBORDINATION   REMPLACANT LES MOTS EN ITALIQUES

 

1- J’ouvris la porte de l’enclos, aussitôt les moutons se dispersèrent.

2- On les invitera, alors ils viendront.

3- La mère préparait le petit déjeuner, pendant ce temps les enfants dormaient.

4- On a rétabli l’éclairage public, auparavant l’insécurité était grandissante.

5- la pluie ne cessait pas, en attendant nous jouions aux cartes.

6- Il éteignit la lumière, aussitôt après, les moustiques reprirent leur concert.

7- Elles épluchent les légumes, après elles les plongeront dans de l’eau javellisée.   

 

II- METTEZ LES VERBES ENTRE PARENTHESES AU TEMPS ET AU MODE CONVENABLES :

 

1- Dès qu’on (apercevoir)  la côte, les passagers du bateau se mirent à sauter de joie.

2- Nous continuerons les recherches jusqu’à ce que nous (retrouver) les disparus.

3- Quand il (pleuvoir), les eaux inondaient la cour des maisons.

4- Pendant que les uns (nettoyer) les salles, les autres iront chercher des tables.

5-Nous (causer) tranquillement à l’ombre du manguier quand une branche craqua.

6- Après qu’on (installer) le matériel de sonorisation, le concert commença.

7- Avant qu’il (recevoir) l’invitation, il était venu. 

 

III-  TRANSFORMEZ LES PHRASES SUIVANTES DE MANIERE A OBTENIR UNE PROPOSITION PRINCIPALE ET UNE PROPOSITION SUBORDONNEE TEMPORELLE.

 

  1- Au lever du soleil ils partirent aux champs

  2- Après avoir salué l’assistance, l’artiste se mit à chanter.

  3- En attendant son retour, nous irons voir ma tante.

  4- Pendant la représentation de la pièce, certains dormaient.

  5- Avant leur départ, les automobilistes faisaient le plein de carburant.

  6-. Le portail ouvert, les ouvriers envahirent les ateliers.

  7- Les enfants ramassèrent les feuilles mortes, les mirent dans des sacs et les déposèrent devant la porte.

  8- Irrités, beaucoup d’animaux deviennent dangereux.

  9- Dès la réception de la convocation, il se rendit au commissariat.

10-. Avant la sortie du film, tout le monde en parlait.

 

 

 



29/06/2010

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